Ceili Moss - "La vie sans toi" |
Le jour où t’es partie, j’ai bien cru que j’allais Passer les dix ou quinze prochaines années à pleurer Perdre mon boulot pour sombrer dans la misère Et finir en clodo à la soupe populaire J’en suis le premier surpris mais voila La vie sans toi c’est pas si dur que ça Je m’y suis facilement adapté Je me suis même remis à écrire et à chanter Quand tu m’as laissé choir comme une vieille crasse J’ai foncé chez un psy pour limiter la casse A la fin d’la séance, il m’a dit « cher monsieur Vous n’avez plus b’soin d’moi, vous allez déjà mieux » Je n’en reviens toujours pas de me voir Emerger aussi vite de ce brouillard Tellement acide qu’il m’a presque rongé Dans lequel tu m’avais profondément plongé C’est du vinaigre qui coule dans tes veines de cuir T’avais pas ton pareil pour me faire me sentir Plus minable qu’un ver, plus con qu’un plat de nouilles Et moi j’en redemandais comme un crétin sans *** Aujourd’hui vive la liberté, les amis et le bonheur La légèreté et le plaisir le beau temps et les jolies fleurs Le jour où t’es partie, tu m’as rendu service Mais chuis pas rancunier, moi je n’ai pas ce vice Si par hasard un jour tu perdais ton boulot J'te ferai une recommandation pour Guantanamo J’en suis le premier surpris mais voila La vie sans toi c’est pas si dur que ça Je m’y suis facilement adapté Je me suis même remis à écrire et à chanter. |